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La notion de ville productive (Europan, 2017; PUCA, 2020) renouvelle la compréhension des espaces urbains et des enjeux de l’urbanisme en soulignant le rôle que continuent de jouer les activités économiques concrètes, ordinaires voire banales, et les emplois associés, en partie peu qualifiés, au sein des grandes métropoles. Cette notion permet ainsi de décentrer le regard sur ces dernières, par rapport aux approches habituelles des économies métropolitaines et de l’urbanisme, généralement centrées sur les quartiers d’affaires, les activités d’innovation et les emplois hautement qualifiés et valorisées. Par ce pas de côté, le projet de recherche Subwork propose d’explorer les emplois et les espaces de travail de la ville productive.

En effet, l’entrée par la ville productive permet de souligner l’importance des activités économiques tournées vers la production, la distribution, la réparation ou encore l’entretien de biens et services concrets et ordinaires, à l’œuvre à côté, en complément ou au service des services avancées aux entreprises et de l’économique présentielle. Il en découle deux principales hypothèses pour le projet Subwork.