Authors
David Berliner, Chiara Bortolotto
Publication date
2013/12/1
Journal
Gradhiva. Revue d'anthropologie et d'histoire des arts
Issue
18
Pages
4-21
Publisher
Musée du quai Branly
Description
1 Historiquement, l’Unesco (l’Organisation des Nations unies pour la l’éducation, la science et la culture) a entretenu des relations étroites avec l’ethnologie. En 2005, dans son allocution à l’occasion des soixante ans de l’institution, Claude Lévi-Strauss, dont l’essai Race et histoire fut publié par l’Unesco en 1952, s’ interrogeait d’ailleurs «sur les raisons profondes pour lesquelles un ethnologue comme lui pouvait se sentir, dans des domaines en apparence très divers, de connivence avec les missions imparties à l’Unesco par l’Organisation des Nations unies»(Lévi-Strauss 2007: 31). Dès les premières années de son existence, l’organisation internationale a, de fait, accueilli en qualité de collaborateurs externes, dans les délégations nationales à la Conférence générale et parmi les fonctionnaires du secrétariat, des ethnologues tels que Michel Leiris, Paul Rivet et Alfred Métraux. Après avoir travaillé pour l’Onu à Haïti, ce dernier fut nommé en 1950 chef de la division pour l’étude des questions de race au département des sciences sociales. Si dans une première phase de l’histoire de cette institution onusienne les anthropologues ont surtout été les porte-voix de la lutte contre le racisme, ils ont par la suite contribué au développement de politiques destinées à promouvoir la diversité culturelle.
Introduction. Le monde selon l’Unesco
Total citations
201320142015201620172018201920202021202220232024143587710463
Scholar articles
D Berliner, C Bortolotto - Gradhiva. Revue d'anthropologie et d'histoire des arts, 2013