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Les études ont montré que les individus bilingues performent systématiquement mieux que les individus monolingues dans des tâches de contrôle exécutif. Dans le présent article, certaines données appuyant cette conclusion sont revues et mises en relation avec l'effet du bilinguisme sur l'organisation cognitive et avec d'autres questions conceptuelles quant à la structure du contrôle exécutif. Des éléments appuyant le rôle protecteur du bilinguisme sur la maladie d'Alzheimer sont présentés avec des hypothèses quant à la raison de cette protection.